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Extra Information
Colloque international de mass - media
UNIVERSITE D’ORADEA CENTRE
INTERNATIONAL DE RECHERCHE EUROREGIONALES D’ORADEA (CICERO)
UNIVERSITE DE REIMS CHAMPAGNE-ARDENNE CENTRE D’ETUDE REMOIS
DES RELATIONS INTERNATIONALES (CERRI)
INSTITUT INTERNATIONAL
DES ETUDES ADMINISTRATIVES, Bruxelles
Vous invitent au colloque international
Le rôle de mass media et des nouvelles technologies de l’information
et de la communication dans la démocratisation des sociétés de l’Europe
Centrale et de l’Ouest
11 - 14 octobre 2001 Oradea, ROUMANIE
Sous le haut patronage du Ministère Roumain des
Informations Publiques.
Bienvenu à Oradea!
Oradea, avec ces 240.000 habitants, est
portante d’une longue cohabitation multiculturale, où aux formes de
culture roumaine se mêlent des traditions de la culture hongroise, juive,
macedo-roumaine, allemande, slovaque etc. L’Humanisme, le Baroque, les
Lumières et le Romantisme et surtout le „Secession” de fin du XIXe siècle
ont mis leur amprente sur l’image cotidienne d’Oradea. Dans une telle
ambience de riche tradition historique, Oradea a été un centre
d’enseignement important dans cette partie de l’Europe.
Dans l’atmosphère des Lumières de fin du
XVIIIe siècle, on inaugure à Oradea, en 1780 une „institution supérieure
d’enseignement philosophique” transformée en 1788 en Faculté de Droit, la
plus ancienne faculté, non seulement dans la Roumanie d’aujourd’hui, mais
aussi dans une vaste région de l’est de l’Europe. En 1923, par la
fondation des deux Academies Téologiques, une orthodoxe et l’autre
gréco-catholique, la vie universitaire d’Oradea va prendre des nouvelles
dimensions. Seulement en 1934, dans des circonstances qu’on veut ignorer,
le nuclée universitaire d’Oradea, La Faculté de Droit, après un siècle et
demi, est transferée à Cluj.
Presque trois décennies se sont écoulées
depuis qu’on a fait entrerompre l’activité de l’Academie de Droit
d’Oradea, et enfin, le 1 octobre 1963, on fonde à Oradea l’Institut
Pédagogique de 3 ans, ayant l’intention de compléter la pénurie de cadres
didactiques de l’enseignment de culture générale.
Dès 1983, grâce à une politique
éducationnelle fautive, les spécialisations didactiques et humanistes
restraignent leur activité et, d’une institution d’enseignement prospère
tout ce qui reste est un institut de sousingénieurs, affilié à l’Institut
Politehnique de Cluj.
En mai 1990, par un décret du gouvernement
roumain on fonde l’Université Technique nommee plus tard
l’Université d’Oradea, se basant sur des traditions universitaires
renommees d’Oradea. C’etait une réparation culturelle et scientifique
depuis longue temps desirée dans la vie de la société roumaine. Aujourd’hui,
l’Université d’Oradea est une institution d’enseignement supérieur
complète, qui comprend 15 facultés, 7 collèges et 24.000
étudiants.
Hors l’université, il
fonctionnent aussi le Centre National de Recherches Géothermales, le
Centre des Recherches Médicaux, le Centre de Recherche EuroRégionaux,
l’organisateur de cette manifestation.
L’Université d’Oradea, en qualité de hôte de
cette manifestation scientifique internationale au thème „Le rôle du
média et des nouvelles technologies de l’information et de la
communication dans la démocratisation des sociétés de l’Europe Centrale et
Orientale”, en souhaitant le bienvenu aux notre
invités.
Président d’honeur du colloque Prof. Univ. Dr. Ing. Teodor
MAGHIAR Recteur de l’Université Oradea
Chers collègues,
J’ai l’honneur de présider le colloque sur Le rôle des mass media et
des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans la
démocratisation des sociétés de l’Europe Centrale et Orientale, organisé
par les Universités d’Oradea (Roumanie) et de Reims (France) dans le cadre
des excellents rapports qui sont établis à partir de 1997 entre les deux
institutions.
Pourquoi s’intéresser à un tel sujet? Tout simplement parce que
changements démocratiques et médias semblent intimement liés. L’histoire
de l’Europe nous le confirme aujourd’hui comme hier. La chute du Mur de
Berlin, dans la nuit du 8 au 9 novembre 1989, a en effet été le point de
départ symbolique de l’effondrement progressif des régimes communistes mis
en place par Moscou, en même temps que de celui d’une recomposition
territoriale et politique des pays de l’Europe Centre et Orientale. Depuis
au moins douze ans maintenant, on aura observé la survenance de deux
phénomènes concomitants dans cette autre Europe. D’une part, l’ouverture
et la perméabilité des pays de la région à la "communication globale",
avec l’impossibilité, désormais, de se tenir à l’écart des flux
informationnels et communicationnels. Et, d’autre part, la tentative de
recomposition du paysage politique sur le modèle de la démocratie
libérale, modèle resté sans concurrent avec la disparition du modèle
alternatif communiste.
Cette vague de démocratisation politique qu’a connue l’Europe Centrale
et Orientale doit énormément - parallèlement à la volonté de changements
exprimée par les peuples eux-mêmes - à l’explosion des échanges
d’informations de l’Ouest vers l’Est et aux progrès des techniques
d’information et de communication qui les ont rendu possibles. Ces progrès
techniques ont eu une conséquence essentielle, celle de rendre impossible
ou du moins de plus en plus difficile à l’Etat communiste la poursuite du
contrôle étroit du flux des informations entrantes et sortantes ou de
faire taire les velléités d’expression des citoyens. Ces Etats communistes
n’avaient plus dès lors les moyens d’empêcher la naissance ou la
renaissance d’une opinion publique et d’un espace public de discussion au
sein duquel les médias vont dorénavant occuper une place centrale.
Car, il faut le rappeler, avant d’être nationalisés pour servir
d’outils de propagande aux Etats et aux Partis Communistes au lendemain de
la Seconde guerre mondiale, les journaux, et dans une moindre mesure la
radio, ont joué un rôle politique considérable, qu’il s’agisse de l’Entre
deux guerres ou de la période précédent la disparition de l’Empire
Austro-Hongrois. Aussi, la période actuelle faite de pluralisme médiatique
et politique, à l’opposé des quatre décennies de domination communiste,
n’est-elle pas à proprement parler nouvelle ou inédite. Ce qui a changé,
c’est le contexte historique de ce début de deuxième millénaire, marqué
par une quête commune de ces pays pour plus de démocratie et par le
dépassement de l’Etat-nation souverain à travers le processus engagé de
leur entrée, à plus ou moins long terme, dans l’Union Européenne. Malgré
cet objectif commun, la région n’en demeure pas moins traversée par des
tensions nationalistes et des antagonismes politiques (tels que les
troubles qu’a connus l’ex-Yougoslavie par exemple) qui ne laissent pas
d’inquiéter. Or, il est clair que les mass media, et notamment les médias
indépendants apparus ces dernières années, ont un rôle primordial à jouer
non seulement dans l’approfondissement du degré de démocratisation atteint
par les sociétés post-communistes mais aussi dans la création d’espaces
publics de discussion pour et entre les communautés ethnolinguistiques
nationales, ou encore dans le développement d’une information régionale
conçue comme condition au dépassement des clivages nationalistes
historiques et comme facteur d’intégration dans l’Union Européenne.
Professeur Jean Pierre Colin
Programme scientifique
L'objet du colloque est d'appréhender, dans une triple dimension,
historique, politique et culturelle, l'apport des mass media dans la
formation et dans la diffusion d'une culture démocratique citoyenne
accrue, mais aussi le rôle qui peut et doit être le leur dans une
intégration régionale supérieure, prélude à l'intégration au sein de
l'Union Européenne.
- Atelier n° 1: Dimensions historiques du rôle politique et citoyen
des mass media en Europe Centrale et Orientale.
1. Presse et
espace public des Lumières à la montée des mouvements nationaux 2.
Les journaux au temps de l'Empire Austro-Hongrois 3. Les journaux
face à la montée des nouveaux nationalismes
- Atelier n° 2: Le rôle des mass media dans la transition du
communisme vers des régimes politiques d'essence libérale.
1. Les
médias internationaux ou l'offre d'une information alternative 2.
Médias et acteurs nationaux au cœur de la résistance passive puis active
au communisme
- Atelier n° 3: Quelle place pour les médias dans la démocratisation
des sociétés post-communistes? L'apport possible des nouvelles
technologies de l'information et de la communication.
1. Médias,
transparence de la vie publique et culture démocratique à l'aube du XXIè
siècle 2. Enjeux et perspectives liés à l'introduction des nouvelles
technologies de l'information et de la communication
- Atelier n° 4: La nécessité d'une meilleure circulation interne et
transfrontalière de l'information en Europe Centrale et
Orientale.
1. La création et le développement d'espaces publics
de discussion pour et entre les communautés ethnolinguistiques 2.
L'essor de l'information régionale comme condition au dépassement des
antagonismes et clivages nationalistes historiques et comme facteur
d'intégration dans l'Union Européenne.
Programme du colloque:
- Mercredi 10 octobre (Hôtel "Dacia Continental", Oradea)
16.00
- Accueil à partir 20.00 - Réception à l'Hôtel
- Jeudi 11 octobre (université d'Oradea)
09.30 - 10.30 - Séance
d'ouverture 10.30 - 13.00 - Travaux en ateliers 13.00 - 14.00 -
Repas (Restaurant de l'Université) 14.30 - 18.00 - Reprise des
ateliers 20.00 - cocktail (Hôtel "Dacia Continental", Oradea)
- Vendredi 12 octobre (Université d'Oradea)
09.00 - 13.00 -
Travaux en ateliers 13.00 - 14.00 - Repas (Restaurant de
l'Université) 14.00 - 16.30 - Reprise des ateliers 16.30 - 19.30 -
visite de la ville d'Oradea
- 19.30 - Réception en l'honneur des
participants, offerte par le Recteur de l'Université d'Oradea et la
Mairie de la ville (Restaurant "Oradea"), et à l'occasion de la fête de
la ville.
- Samedi 13 octobre (Université d'Oradea)
09.30 - 13.00 -
Séance de clôture: rapports des quatre ateliers, suivis d'un débat sur
"La nécessité d'une bonne transmission de l'information interne et
externe en Europe Centrale et Orientale dans un contexte de révolution
médiatique mondiale". 13.00 - 14.00 - Repas (Restaurant de
l'Université) 14.30 - Excursion à la Grotte des Ours et Stana de
Vale 19.00 - Repas à la pension "Gaudeamus" de l'Université, Stana de
Vale
- Dimanche 14 octobre (Hôtel "Dacia Continental", Oradea)
09.00
- petit dejeuner 13.00 - departure.
Programme touristique
Les organisateurs vous convient à visiter les monuments importants de
la ville : le Musée du Pays Crisurilor, le Musée de l'Evêché orthodoxe, la
cathédrale et le Musée de l'Evêché romano/catholique, l'Eglise avec la
Lune, la cité d'Oradea, etc.
Oradea, un important carrefour entre Europe Centrale et Europe
Occidentale
Oradea est une des plus grandes villes de l'ouest de la
Roumanie, située a 600 km. de Bucarest, 500 km. de Vienne, 250 km. de
Budapest, 300 km. de Belgrade, 550 km. de Cracovie, 800 km. de Venise.
Située sur les deux rives de la rivière Crisul Repede, ainsi qu'à
quelques kilomètres de la frontière avec la Hongrie, la ville s'est
développée comme centre culturel et économique, formant un trait d'union
commercial entre l'Europe Orientale et l'Europe Occidentale. Tous les
visiteurs qui viennent dans notre ville sont enchantés par la cité
construite au début du XVIII-ème siècle, son Palais Baroque - un de plus
imposant de cette région - et l'architecture unique de l'ancienne rue
principale, connue sous l'appellation "le Corso". Les palais du XIX ème
siècle présentent quelques uns des plus intéressants monuments de style
viennois, qui font le charme d'Oradea.
La ville a aujourd'hui 240000 habitants et une économie diverse qui se
trouve dans un processus continu de développement et, au cours des
dernières années, Oradea s'est faite connaître tant en Roumanie qu'à
l'étranger comme un grand centre universitaire.
Ville cosmopolite, Oradea connaît une tradition de convivialité
ancienne et tranquille entre les roumains, les hongrois, les juifs, les
allemands et les slovaques travaillant ensemble pour la prospérité
générale.
Le colloque aura lieu a l'Université d'Oradea, proche du centre de la
ville.
L E S C O M I T E S
Présidents d'honneurs
Prof.Univ.Dr.ing. Teodor MAGHIAR Recteur de l'Université
d'Oradea
Prof.Univ.Dr. Jacques MEYER Président de l'Université
de Reims Champagne-Ardenne
Dr. Michael DUGGETT Directeur General
de l'Institut International des Sciences Administratives de
Bruxelles
Président du Congres
Prof.Univ.Dr. Jean-Pierre COLIN Université de Reims
Champagne-Ardenne
Secrétariat général
Ioan Horga, Université d'Oradea Renaud de la
Brosse, Université de Reims Champagne-Ardenne
Comité scientifique:
- Albert E. Barker (Grand Bretagne)
- Francois Demers (Canada)
- Lavinia Stan (Canada)
- Luca Calvi (Italy)
- Franz Gotz (Germany)
- Jan Wendt (Poland)
- Florica Chipea (Romania)
- Serguei Tarkhov (Russia)
- Ioan Dragan (Romania)
- Gunilla Edelstram (Sweden)
- Jan Morovic (Slovacia)
- George Pruteanu (Romania)
- Lia Pop (Romania)
- Alexandru Ilies (Romania)
Comité exécutif:
- Dragos Darabaneanu
- Alina Brihan
- Adriana Timpau
- Mircea Brie
- Anca Costrut
- Domnica Saitos
- Traian Caraiman
- Razvan Matei
- Ioana Josan
- Bogdan Antoniu Marc
- Ana-Maria Hodorog
- Lucian Ungur
Les parteneres du congres:
- Antena 1
- "Realitatea Bihoreana"
- Radio France International
- Les Cahiers du Journalisme
- Radio Romania International
- "Adevarul"
- Radio “Transilvania”
- cotidianul “Crisana”.
Les sponseurs du congres:
-
Ministerul Român al Informaþiilor Publice
-
Banca Comercialã
Românã
-
Keysis Grafx
-
S.C. Turism Bãile
Felix
-
FRIGOEXPRES S.A.
Oradea
-
Radio
“Transilvania”
-
S.C. CIAC S.A.
-
Hotel “Termal” Bãile
Felix
-
Hotel “Continental -
Dacia”
-
Banca “Ion Þiriac”
-
EUROPEAN DRINKS
S.A.
-
Palladi Dacian - consultant
în
afaceri
-
S.C. NUMSERV Oradea
-
S.C. INTERLIFT Oradea
-
“Realitatea
Bihoreanã”
-
Restaurantul
“Oradea”
-
S.C. ROMANBAG
Production Oradea
-
S.C. Vulturul Negru
S.A.
-
S.C. IOVANTIN Construcþii
S.R.L.
-
Direcþia Generalã pentru Agriculturã ºi
Industrie Alimentarã Bihor
-
Cabinet de expertizã contabilã Andriuc
Ana
-
S.C. CRIORTEX
S.A
-
Editura ABADDABA IMP. S.R.L.
-
S.C. Paul Impex S.R.L.
-
S.C.
PREMAGRO S.A.
Inscription au colloque
Les demandes d'inscription peuvent parvenir jusqu'au 1er septembre 2001
à l'adresse de Monsieur Ioan Horga, Professeur à l'Université
d'Oradea, Centre International de Recherches
Euro-régionales.
Nr. 5, Str. Armatei Romane, Oradea 3700, Bihor,
ROMANIA tel. +40 92 609747 fax: +40 59 425464/+40 59
432789 e-mail: horga@rdsor.ro
Ou à
Monsieur: Prof. Renaud de la Brosse Maître de conférences à
l'Université de Reims Champagne-Ardenne 57 bis rue Pierre Taittinger,
51096 Reims e-mail: Renaud.Delabrose@wanadoo.fr
Renseignements personnels:
Nom
........................................................................ Adresse
................................................................... Spécialité
.............................................................. Adresse
de l'Institution ........................................... Téléphone
........................................ Fax
...................................................... E-mail
..............................................
Type de
réservation*: single, double ou appartement (les tarifs à l'Hôtel
"Termal" équivalent pour les participants au colloque à 60% du tarif
normal. Pour les participants les tarifs sont les suivant: 30 $
single/nuit; 40 $ double/nuit; 60 $ appartement/nuit. Le tarif comprend le
petit déjeuner).
Date et l'heure d'arrivée
................................................. Lieu de l'arrivée
............................................................ Date de
départ .................................................. Lieu de
départ** ................................................ Moyen de
transport
...................................................... Observations et
suggestions
.............................................................................................
Renseignements sur votre communication:
Titre de la
communication
............................................................................ Atelier
choisi
....................................................................... Langue
de la communication: anglais, francais, et/ou roumain (barrer les langues
non utilisées) Matériels nécessaires pour la présentation
.............................................................................
ATTENTION!
Merci d'attacher à votre demande d'inscription un résumé de votre
communication (maximum 250 mots). Pour la publication et pour faciliter la
traduction, nous vous demandons de bien vouloir déposer au secrétariat du
colloque, au moment de votre arrivée, votre communication tant sous la
forme d'un texte imprimé que sur disquette en Word 6.
* Pour les participants qui arrivent à l'aéroport de Budapest, un
transport en voiture à Oradea (250 km.) est prévu. ** Pour les
participants qui arrivent en train ou en avion de Bucarest une voiture les
attendra à l'aeroport ou à la gare d'Oradea.
Resumées
Dominique AUGEY (France), Maître de Conférences; Directrice du DESS
Media et Communication Economique; Faculté d'Economie Appliquée;
Université Aix Marseille III / 15-19, allée Claude Forbin; 13627
Aix-en-Provence Cedex 1; Tel: (33) 04 42 96 54 20; Fax: (33) 04 42 96 96
30; E-mail: dominique.augey@fea.u-3mrs.fr
NTIC, Médias et économies en transition
L'Analyse Economique des
NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication)
constitue un sujet d'étude très actif chez les économistes. Ils s'y
intéressent principalement sous deux angles : l'analyse macroéconomique
(l'influence sur la croissance) et l'économie de l'entreprise (évolution
des organisations, commerce électronique). Par ailleurs, deux branches
relativement récentes de la science économique, l'Analyse des Choix
Publics(2) (ou théorie du Public Choice/années 70) et l'Analyse Economique
des Institutions(3) (années 80), s'intéressent à l'émergence des
institutions et des règles dans une société. Le Public Choice analyse le
"marché politique", c'est-à-dire le comportement des groupes de pression
dans l'acceptation ou le refus du progrès économique et social. L'analyse
des Institutions présente ces dernières comme le résultat d'un processus
évolutionniste où l'information joue un rôle essentiel. Enfin, l'Economie
du Développement(4) connaît un renouveau depuis le début des années 90. Au
lendemain des indépendances, la plupart des modèles de développement
prônaient un cocktail de grands travaux et de fermeture économique fondée
sur une politique de substitution aux importations. L'échec de ces
politiques, la crise de la dette des pays pauvres (plus de 1500 milliards
de dollars) et la chute du mur ont induit une mise en cause radicale des
modèles initiaux pour faire place à plus de liberté économique. Désormais
l'accent est mis sur l'éducation, les investissements en capital humain,
la mise en avant de la fonction d'entrepreneur. Ici encore, l'information
et la connaissance jouent un rôle essentiel. L'analyse économique, par 4
prismes différents, montre que les NTIC et l'un de leurs vecteurs les plus
importants, les nouveaux médias, ont un rôle essentiel dans l'émergence
des pays en transition.
Albert E. BARKER (United Kingdom), The Revans Centre for Action
Learning & Research, University of Salford; Visiting professor of
Oradea University / 1A Keswick Court; Congleton, Cheshire, CW12 4JH; Tel.:
(+44)(01260) 27.36.91; Fax: (+44) (01260) 27.08.08; E-mail:
Albert.barker@LineOne.net
La moralité du média – Problème ou solution?
Tony Blair est élu
premier ministre avec seulement 24% des vots de l’électorat et cela ne
peut pas être consideré satisfaisant! Au même temps, l’Europe est
présentée de manière distorsionnée, comme un grand danger, on doute la
legitimité et l’autenticité de sa démocratie. Cette présentation est
catégoriquement orientée vers une seule direction. Donc, le thème de ma
thèse est la responsabilité morale du média et son éthique. Si le média ne
se présente pas devant son public d’une manière correcte, équilibrée et
impartiale, on ne pourra pas faire une élection libre et informée. C’est
ainsi que le média devient part du problème au lieu de devenir sa
solution. La présentation parlera de la moralité du média et de son
obligation de dire la VERITE, d’offrir des FAITS, d’expliquer et de
présenter les DEUX parties d’un problème et (s’il faut réelement qu’on
s’implique en faveur d’une part ou d’une autre), de garder les
commentaires partisans séparément de la présentation impartiale des
faits.
Alexandra BARDAN (France / Roumanie), Doctorant en Sciences de
l’Information et de la Communication, Université Paris III, Sorbonne
Nouvelle / Domicile: Str. Tokio N° 7, Sector 1, Bucureºti; Tel. 00 40 94 /
64 10 15; E-mail: sandra_bar@yahoo.com
Les industries culturelles en Roumanie, 1970-1989.
Dans le
contexte de relative détente et de réformes amorcées dans les régimes
communistes de l’Europe de l’Est, la Roumanie présente les
caractéristiques d’un néo-stalinisme. On parle de la Roumanie de
Ceausescu, du développement spectaculaire d’un appareil de contrôle social
et de l’évolution du régime communiste vers la dictature. Le flux officiel
d’importation de produits culturels occidentaux a diminué pendant les
années ‘70, étant presque supprimé au cours des années 1980, et dans le
pays, la production de biens culturels obéit à une logique politique et
non pas économique. Cependant, malgré l’apparente imperméabilité du régime
communiste roumain on peut constater l’émergence d’un circuit non officiel
de communication. Cela est à comprendre comme la mise en place des
industries culturelles et d’un marché de biens culturels obéissant à la
loi de la demande et de l’offre. Les industries culturelles qui se
développent parallèlement au secteur étatisé auront plusieurs fonctions :
constituer une alternative à la politique culturelle de l’Etat-Parti,
faire emerger des espaces sociaux où s’échangent librement des opinions,
favoriser l’apparition et le fonctionnement des mécanismes du marché.
Sergiu BÃLÞÃTESCU (România), Preparator Universitar, Catedra de
Sociologie-Asistenþã Socialã, Universitatea din Oradea / Bd. Dacia nr. 60,
Bl U1, ap. 1, Oradea; Tel. 00.40.59.43.28.30, int. 293; E-mail:
bsergiu@socio.uoradea.ro
Le média, ‘le climat’ d’opinion et le bien-être subjectif dans la
transition roumaine
Les recherches sur la relation entre
l’exposition aux messages média et le bien-être subjectif se sont
déroulées dans deux disciplines différentes: d’une part, dans la
sociologie de la communication de masse, le média a été considéré comme
médiateur entre l’accomplissement des besoins humains et de la
satisfaction. Ayant comme départ la fonction d’évasion de la culture de
masse, Edgar Morin (1962) affirmait que le but de cette dernière serait
premièrement de créer le bonheur (illusoire) de l’individu. D’autre part
les recherches dans le domaine de la qualité de la vie prennent en
considération dans ce procès les variables psihologiques comme le
matérialisme (Sirgy, Lee&al.,1998). Cette thèse se propose d’analyser
d’une perspective sociologique la relation entre le média et le bien-être
subjectif. Ayant comme base les modèles du climat d’opinion
(Noelle-Neumann, 1987), et de l’état d’esprit public (Rahn, Kreoger &
Kite, 1996), en essayant de mettre en évidence les différentes facettes de
la relation entre le média et le bien-être subjectif, avec application
dans le cas de la transition roumaine.
Gheorghe BICHICEAN (România), Conferenþiar Dr. Facultatea de
Administraþie ºi Afaceri, Universitatea Româno-Germanã, Aleea Dumbrãvii
28-32, 2400 Sibiu; Tel / Fax: (00) 4069 23 35 68; E-mail:
bichicean@yahoo.com
Le média dans le processus de la démocratisation: allocation du temps
d’antenne, un problème de discrimination concernant le message
electoral.
On peut soutenir, sans doute, que la démocratisation des
sociétés ex-communistes a relevé une telle discrimination en ce qui
concerne l’accès égal au temps d’antenne gratuit à la télévision. C’est la
raison qu’impose le respect de tous les principes et des règles dans ce
domaine, notamment la position des candidats (pour ou contre cette
pratique). Une question que nous mettons en évidence concerne le problème
suivant: comment peut-on assurer la neutralité du gouvernement dans une
élection, y compris l’accès égal aux médias contrôlés par lui? Par
exemple, un parti au pouvoir peut user de restriction sur le papier de
journal pour limiter la circulation des journaux de l’opposition. Il peut
de la même manière malhonnête employer son contrôle sur la télévision pour
empêcher les partis d’opposition de présenter leurs messages à l’électorat
ou du moins pour les limiter. D’autres aspects, auxquels nous avons essayé
de fournir une réponse, concernent les interrogations suivantes: est-il
équitable de fournir autant de temps aux partis les plus petits qu’aux
plus grands? Est-il équitable de donner à des partis nouvellement créés
une somme de temps particulièrement étendue sous prétexte qu’ils ont
besoin de plus de temps pour faire connaître leurs programmes à
l’électorat que les partis bien établis? Est-il équitable de fournir le
plus de temps d’antenne aux partis qui ont obtenu la plus grande partie
des voix lors des élections précédentes? Bref, l’idée d’équité et
d’égalité des chances est très importante, parce qu’on a pu constater les
résultats insatisfaisants de la politique de temps d’antenne lors des
élections inaugurales dans plusieurs pays ex-communistes d’Europe Centrale
et de l’Est.
Alina BRIHAN, Adriana ÞÎMPÃU, Bogdan Antoniu MARC (România),
Universitatea din Oradea / Alina BRIHAN - Preparator universitar, Catedra
de ªtiinte Politice / E-mail: alina_brihan@yahoo.com; Adriana ÞÎMPÃU -
masterand / E-mail: adriana_timpau@yahoo.com; Bogdan Antoniu MARC -
masterand / E-mail: bamarc@xnet.ro, marcabogdan@yahoo.com
De Helsinki à Nice ou de l'image de l'intégration de la Roumanie dans
l'Union Européenne (l'analyse de la presse centrale).
Helsinki
(1999) et Nice (2000) représentent deux moments clefs en ce qui concerne
la réflexion de l'attitude de l'Europe occidentale vis-à-vis des Etats de
l'ancien bloc communiste, engagés dans le processus d'intégration
européenne. Ces événements ont surpris la Roumanie sous deux
gouvernements: l'un de centre-droite (jusqu'au novembre 2000) et l'autre
de centre-gauche (de novembre 2000 jusqu' aujourd'hui). L'objectif de
notre étude consiste dans l'analyse de la manière dans laquelle la presse
roumaine surprend le thème de l'intégration de la Roumanie dans l'Union
Européenne. Les aspects que nous allons suivre visent aussi bien la
"fréquence" réflechie dans le nombre, la nature et la place des articles,
que leur "intensité" vis-à-vis des autorités roumaines et en même temps
vis-à-vis des organisations ou institutions internationales, Etats,
sociétés étrangères et roumaines. Un aspect subsidiaire est la
détermination d'un lieu entre les deux processus intégrationistes dans
lesquels la Roumanie est engagée - l'Union Européenne et NATO. Les
méthodes utilisées sont l'analyse quantitative et qualitative. La
monitorisation du thème est réalisée sur trois quotidiens: "Adevãrul",
"Evenimentul Zilei", "România Liberã", choisis en fonction de leur tirage,
et la période surprise est de décembre 1999 à mars 2001.
Luca CALVI (Italy), Assistant Professor for Ukrainian and Polish
Language and Literature at the University of TRIESTE / Via A. Mura, 26
I-30016 Jesolo (VE); Tel. 00.39.0421.35.04.45; E-mail:
lucalvi@libero.it
Les petites nations et l’internet: quelques réflections sur le cas de
l’espace carpato-russe regardant l’internet.
Aujourd'hui dans une
ère de la globalisation des villages, une des plus intéressantes études de
cas pour l'entente de l'internet et de son impact sur la culture peut être
celui nommé "les petites nations", ou "les nations sans Etat". Grâce à
l'internet chaque lecteur obtient toutes sortes d'informations sur la
conservation des langues en péril, sur les nationalités sous pressions ou
sous l'ingratitude des autres, ou sur tout autre "statut de minorité".
Dans notre court sondage nous nous efforcerons de concentrer notre
attention sur le cas Carpato-Russe, la manière dont le réseau d'internet
se présente et la manière dont il est présenté par d'autres groupes. Le
but de la thèse sera, aussi, bien entendu, de montrer et de mettre en
évidence l'usage ou l'abus de l'internet comme moyen par l'intermède
duquel la culture devient moins élitiste et par lequel elle crée une
nouvelle culture-digitale qui puisse influencer le développement de
l'opinion publique dans une communauté sans frontières.
Florica CHIPEA (România), Profesor universitar, ªef de catedrã la
Catedra de Sociologie ºi Asistenþã Socialã, Universitatea din Oradea /
Str. Armatei Romane, Nr. 5; 3700 - Oradea; Tel. 00.40.59.43.28.30, int.
239; E-mail: fchipea@socio.uoradea.ro
L’influence du média sur l’image de la famille dans la
société.
L’abord d’une telle thème a comme base le compe rendu
realisé sur la base des dates statistiques, conformément auxquelles
l’indicateur des noces a dans le département de Bihor des côtes plus
élevées que dans la majorité des départements du pays. On est parti de
l’hypothèse que, à part d’autres facteurs qui influencent cette situation,
la communication de masse a elle-aussi un rôle spécial. L’objectif de base
de cette étude est de surprendre si le média peut influencer les attitudes
des jeunes envers le marriage et la famille. De même, nous essayons de
trouver en quelle manière se réalise une telle induction attitudinale.
Adrian CORCODEL (România), Redactor Radio România Internaþional,
Bucureºti; Ph.D. Candidate in Economics / Str. Fuiorului 6, bloc Y3A, ap.
15, Sector 3, 74604 Bucharest; Tel: 00401 / 303.1206; 004092 / 488.016;
E-mail: sport@rri.ro
Le langage journalistique roumain: est-il accesible aux masses? Etude
sur des revues économiques et des journaux (1999-2000).
Le manque
de communication semble être un des problèmes clefs du développement
économique et social de la Roumanie. Le journal est centré sur l'une des
principales fonctions du media: informer les gens sur la politique et les
intentions de l'administration publique. La langue usée par les éditeurs
est plus innaccesible pour les gens communs - les lecteurs et les
écouteurs qui ont une base pauvre dans le domaine de la politique ou des
affaires globales et européennes, etc. Mais les articles sont des
traductions pauvres des différents documents formels émis par des
institutions internationales (FMI, La Banque Mondiale). De plus, l'emploi
de nouvelles technologies apporte des bénéfices énormes pour les companies
média, cependant elles n'améliorent pas le dialogue entre les gens et les
hommes politique.
Dragoº DÃRÃBÃNEANU (România), Asistent universitar, Catedra de
Sociologie ºi Asistenþã Socialã, Universitatea din Oradea / Str. Dimitrie
Pompeiu, nr. 7, bl. PC 15, ap. 2, 3700-Oradea; Tel: 00.40.59.467105;
E-mail: dragosd@socio.uoradea.ro; darabaneanu@yahoo.com
Le rôle de la communication de masse dans le développement de
l’autorité civile en Roumanie.
L’objectif principal de ce matériel
est de surprendre la participation du citoyen à la vie publique du point
de vue de sa relation avec l’état. La relation citoyen – état représente
un argument significatif dans la définition de l’idée de la liberté. En
Roumanie d’après 1990, des mutations significatives se sont effectués en
ce qui concerne le rapport entre l’individu et l’autorité d’état. Nous
avons eu comme point de départ la prémisse que les moyens de communication
de masse ont offert un modèle de rapport du citoyen aux structures d’état.
Ainsi, le média représente une explication causale du spécifique
attitudinal roumain dans la problématique suivie. Les sociétés
contemporaines modernes exercent leur autorité sur les organisations
d’état par l’intermède des deux moyens. Premièrement comme consumateur,
étant la condition de base du fonctionnement des structures économiques.
Deuxièmement l’autorité du citoyen s’exerce sur le plan politique aussi,
son vote étant le principal moyen de légitimation du pouvoir politique.
Cette étude se propose de décrire l’évolution et l’état de l’autorité
civile en Roumanie, aussi que le lien qui existe entre la communication de
masse et le statut civique du citoyen roumain. L’argumentation des idées
présentées est réalisée ayant comme base les baromètres d’opinion publique
réalisés en 1994, sur des échantillons avec une représentativité au niveau
national, mais aussi sur les bases de dates obtenues dans d’autres
recherches avec une thématique suggestive pour les objectifs que nous nous
proposons.
François DEMERS (Canada), Professeur Département d'Information et de
Communication, Faculté des Lettres, Université de LAVAL / Pavillon
Casault, local 5413; Sainte-Foy, P.Q., Canada G1K 7P4; Tél: (418) 656-2131
- poste 2833; Télécopie: (418) 656 –7807
La démocratisation du journalisme ou le passage à la gestion d'un droit
de parole généralisé. Le cas mexicain.
À partir du cas précis d'un
quotidien de la ville de Guadalajara au Mexique, examiné de près pendant
presque 10 ans (de sa naissance en 1991 jusqu'à la veille de l'élection du
président Vincente Fox à l'été 2000), l'auteur retrace la mutation des
contenus du journalisme mexicain d'une pratique adaptée à un régime
autoritaire vers le journalisme d'information caractéristique des sociétés
libérales. On y voit les normes et les contenus s'aligner, au rythme de la
transition démocratique, sur les changements économiques et politiques de
la société toute entière dans un contexte de libre-échange. Quatre grands
traits émergent: 1) le contenu factuel s'harmonise avec le discours des
médias étrangers, auquel d'ailleurs il fait volontiers écho, rompant ainsi
avec le double discours caractéristique sur le long terme des sociétés
fermées; 2) l'information journalistique se consacre de plus en plus à
solliciter la parole et donner la parole à la société civile et à ses
acteurs, plutôt qu'aux seules institutions et personnages en autorité,
jusqu'au journalisme d'enquête; 3) une place croissante est faite aux
individus (symboliquement représentatifs), à leurs aventures et émotions,
déboires et démêlés avec l'administration publique en particulier et la
vie en général; le reportage "humain" est valorisé; 4) la démocratisation
de la place publique médiatique est opérée aussi par des efforts
systématiques pour ouvrir largement les espaces de journalisme d'opinion
au pluralisme des positions et pour assurer la présence dans le contenu
lui-même des citoyens/consommateurs, notamment par la publication des
sondages et des résultats d'une interaction électronique avec le public
(courriels, forums de discussions, rencontres par internet de
personnalités publiques, etc.). Or ce journalisme correspond au type de
démocratie atteint dans les pays les plus développés.
Gunilla EDELSTAM (Sweden), Ass. Professor, University of Sodertorn,
Huddinge, LL.D. Doctor of Public Law, Assistant professor, Public Law /
box 4101; 14104 Huddinge; E-mail: gunilla.edelstam@sh.se
La démocratie et l'autorité des lois - un défi pour les pays
baltes
L'exercitation des lois et la démocratie représentent deux
problèmes centrales pour les états baltes, ayant en vue que ces états
passent par une période de transition du communisme aux démocraties
gouvernées par la lois. Ces transitions peuvent mener à l'integration dans
l'Union Européenne. Toutefois, la démocratie est une chose compliquée et
on besoin de temps pour qu'on s'y habitue. Les gens doivent la comprendre
et s'y impliquer. Le fait que la lois gouverne est un autre problème
compliqué qui doit être retenu par la législature, les cours et les corps
administratifs. Je veux souligner certaines contradictions en ce qui
concerne l'exercitation de la loi et de la démocratie qui pourraient
causer des difficultés pour l'intégration européenne des ces pays.
Letiþia FILIMON (România), Lector la Departamentul de Perfecþionarea
Cadrelor Didactice, Universitatea din Oradea / Str. Armatei Române, Nr. 5;
3700 - Oradea; Tel: 00.40.59.43.28.30, int. 148; E-mail:
fililetitia@hotmail.com
Le modélage par le média des attitudes de la jeune génération de
l’ouest du pays, l’interculturalité.
Ce travail se veut la synthèse
de quelques études applicatives regardant la dimension évaluative de
l’attitude de la jeune génération dans le contexte socio-économique de la
Roumanie d’aujourd’hui. Le rôle du média est analysé en intéraction avec
les autres facteurs formatifs. L’échantillon est formé d’élèves de lycée
des classes terminales et d’étudiants de quelques localités de l’ouest du
pays. Les épreuves utilisées visent l’impact du média dans le modélage des
attitudes qui sont liées au rapport individu-communauté, au rapport
valeurs locales - régionales - transnationales, ethnocentrisme
-altercentrisme. La deuxième partie du travail présente un projet
d’influence des attitudes civiques, démocratiques par des programmes
média. Le projet avance l’idée d’une évaluation initiale et finale des
attitudes par l’intermède des composantes de la conduite.
Franz GÖTZ (Germany), Director of University Institut of Ingolstadt -
Oradea / Aloisweg 15, D-85049 Ingolstadt; E-mail:
univ-oradea.deutschland@t-online.de
Références au rôle bien discuté du média en Allemagne, vues de la
perspective d’une expérience médiatique de 25 années en qualité de
parlamentaire.
Les considérations présentées ici ont comme base une
question qui se pose une societé dévelopée, comme celle d’Allemagne,
notamment: A quel point le média est–il puissant aujourd’hui? Une réponse
adéquate vient d’une analyse pertinente de la psihologie des consummateurs
de ce type des services et des relations qui s’etablissent entre les
différentes formes de manifestations du média. Une attention spéciale est
accordée à l’influence du média dans la vie politique et à l’apport de
celui à la vie cotidienne du citoyen. Pendant que les politicians
considèrent le média comme le quatrième pouvoir dans l’état, en agissant
soit bien soit mal, la télévision et la presse écrite représentent par
manque de style et sérieux un élément négatif dans la vie cotidienne de
l’homme. Apparue de peu de temps, Pay-TV offre une structure de programme
ou les sujets de rélévance sociale sont exclus. Un autre aspect atteint
est la valabilité des principes plus anciennes du journalism et
implicitement le destin des journaux dans l’époque du média électronique.
Le nouveau principe “agit bien et parle-en” s’est avéré etre un problème
inquiétante. Bien que la conclusion soit moins optimiste, la télévision et
la radio officielles restent des marques décisives dans la démocratie de
la société allemande.
Adrian HATOS (România), Lector drd., Catedra de Sociologie ºi
Asistenþã Socialã, Universitatea din Oradea / Str. Armatei Romane, 5; 3700
- Oradea; Tel: 00.40.59.43.28.30, int. 239; E-mail:
ahatos@socio.uoradea.ro
La consommation médiatique et la confiance interpersonnelle.
La
dernière décennie a été marquée par une préoccupation spéciale pour
l’investigation des normes et des structures qui font possible l’action
collective, catégorie ou entre aussi l’implication civique, des dimensions
réunies dans le concept de capital social. Un aspect important du capital
social est la confiance, sans laquelle, beaucoup de rapports
interpersonnels ou d’institutions et de personnes ne seraient possibles ou
ils auraient des résultats sousoptimals. Une part des études sur ce thème
ont visé l’impact média sur le capital social, en formulant deux
hypothèses contraires. Les conséquences positives du média sur la
sociabilibité sont remarquées par les théories qui affirment la capacité
des moyens de communication de masse de construire des solidarités
abstraites, de contribuer à la sédimentation des communautés imaginaires
qui assurent la légitimation des états nationaux. Une direction de
réflection beaucoup plus proéminante, est celle qui oppose l’esprit
communautaire à la consommation médiatique. Soit en séparant les gens
physiquement, soit par l’offerte d’une réalité illusoire ou en ‘cultivant’
l’image d’un monde périlleux, le média a un apport négatif sur la
confiance interpersonnelle. Les évidences empiriques n’ont pas fourni des
arguments catégoriques en faveur d’aucune des deux théories. Ayant comme
base des dates représentatives au niveau national et régional, notre étude
va investiguer la manière dont les indicateurs de la confiance
interpersonnelle et ceux de la consommation médiatique entrent en
covariance.
Ana-Maria HODOROG, Anca COSTRUÞ, Domnica-Aurelia ªAITOª, Lucian UNGUR
(România), Studenþi master “Studii Euroregionale”, Universitatea din
Oradea
De Helsinki à Nice: ou sur l’image de l’ Europe dans la presse de
Roumanie (l’analyse de la presse locale).
Une analyse de la presse
locale, comparée ultérieurement avec la presse centrale, est nécessaire
pour pouvoir observer l’importance qui est accordée au procès de
l’intégration de la Roumanie dans l’Union Européenne par la presse
roumanie. La presse locale connait toutes sortes de pressions qui viennent
des certaines tendences de régonalisation et globalisation. Elle essaie de
rendre les événements d’importance locale, à coté de ceux de facture
nationale ou internationale. Notre étude essaie d’évidencier aussi cette
jointure, l’importance qui est acordée, particulairement à l’intégration
de la Roumanie dans les structures éuropéennes, le role de la presse dans
ce procès. Dans notre recherche on a pris en discussion trois cotidiens
locaux, les plus rélévantes, on pense, notamment: “Jurnal Bihorean”,
„Jurnal de Dimineaþã” ºi „Criºana”. La période du monitoring est celle
pendant décembre 1999 et mars 2001. On essaie de surprendre ainsi la
modalité de réflexion des principaux événements, faisant référence a
l’adération de la Roumanie à l’Union Européenne, des événements passés
pendant cette période. On a en vue une analyse détaillée, sur chaque
cotidien, mais aussi une analyse comparée des tous trois cotidiens. En
fonction du profil du journal, de ces dimensions, on va analyser et
surprendre l’importance qui est acordée dans le cotidien respectif, à ce
problème. La manière de présentation du thème, le type d’articles, le
thème qui prédomine, le caractère et la nature de ces articles, le point
de vue exprimé ou le lien avec les autres articles sont seulment
quelque-uns des aspects qu’on se propose d’évidentier. Le nombre des
articles qui font référence à l’intégration éuropéenne sera corroboré avec
la période ou ceux-ci apparaissent et avec les principaux événements
nationaux et internationaux de la période respective.
Ioan HORGA, Mircea BRIE (România), Universitatea din Oradea / Str.
Armatei Române, Nr.5; 3700 - Oradea; Tel: 00.40.59.43.28.30 / Int.183;
Fax: 00.40.59.42.54.64; E-mail: horga@rdsor.ro
De Helsinki à Nice: ou sur l’image de l’Europe dans la presse de
Roumanie (esquisse d’un projet).
Un certain mystère de l’Europe
s’etait créé dans la Roumanie post-communiste dû aussi à la presse. Cette
image est rélevée dans le média, soit comme un mirage envers lequel les
roumains courent, soit comme une tentation qu’une fois goûtée se
transforme dans une nécessité vitale. Non dernièrement, la presse, de
toute orientation, voit dans le chemin européen un inconnu, un dilemme, un
seuil difficile à surpasser, plus ou moins désiré. Par le désir d’épater,
d’avoir plus, d’aider ou par contre, par le désir d’autocompassion des
semblables, la presse voit, d’une manière propre, les progrès ou les
échecs enrégistrés par l’état roumain, l’efficacité de la diplomatie
roumaine, mais aussi l’optimisme ou le pessimisme des autorités des
différentes institutions européennes. Par l’intermède de cette
communication on se propose d’évidentier les principaux moments encadrés
dans les summit de Helsinki et Nisa, et rélevés dans la presse roumaine. A
cotés des deux autres thèses (une fait référence à la presse locale,
l’autre à la presse centrale). On essaie de surprendre la modalité de
réflexion dans la presse du procés d’intégration de la Roumanie dans les
structures éuropéenes. L’influence acordée au thème, la manière de
présentation, la corrélation avec les autres articles dan la presse, les
solutions et l’objectivité de la presse sont aussi à notre attention. Dans
le procès de monitoring de la presse on a en vue trois cotidiens locaux
(“Jurnal Bihorean“, “Jurnal de Dimineaþã“ ºi “Criºana“) et trois journaux
centraux (“Adevãrul“, “România Liberã“ ºi “Evenimentul Zilei“), en suivant
leur attention et position envers les différents événements liés aux
relations de la Roumanie avec l’Union Européene. Le montoring de ceux-ci
s’est fait pendant la période décembre 1999-mars 2001. On essaie ainsi de
surprendre le contexte et les effes des deux moments: Helsinki et
Nice.
Alexandru ILIEª (România), University of Oradea, Department of
Geography / 5 Armata Românã Str., 3700, Oradea; Tel: 00 40 59 43 28 30
int. 358; E-mail: ilies@hs.uoradea.ro; Ioana JOSAN (România), University
of Oradea, Department of Geography / 5 Armata Românã Str., 3700, Oradea;
E-mail: josanioana@yahoo.co.uk
L’image du tourisme roumain dans le média. Le cas du département de
Bihor.
Le média se trouve dans la situation d’interpréter des
aspects de la vie sociale-économique, de l’évolution des phénomènes et des
personnages, en soulignant les éléments relevants. Dans ce contexte, le
but principal de cette étude est l’analyse de la relation média –
tourisme, en soulignant le rôle du média dans la promotion du tourisme
dans le département de Bihor. L’analyse intentionne aussi de mettre en
évidence la mesure dans laquelle les fonctions d’information et de
corrélation contribuent à la promotion du tourisme, du potentiel
touristique régional. Nous avons aussi réalisé une analyse des effets de
cette promotion. On a obtenu les informations par le monotoring des
journaux locaux et régionaux: “Criºana”, “Jurnal Bihorean”, “Jurnal de
Dimineaþã”, “Realitatea Bihoreanã” et “Bihoreanul”, et des journaux
centraux: “Adevãrul”, “Ziua” et “National”. Une courte partie sera dédiée
aux opérateurs locaux de télévision: TVS, PRO TV et ANTENA 1.
Carmen IONESCU (France/Roumanie), Doctorant - Sciences de
l’Information et de la Communication, Université Paris III (Sorbonne);
Rédactrice à la Société Roumaine de Radiodiffusion / Piaþa Mihail
Kogãlniceanu nr. 8, sc. A, ap. 32, Sector 5, Bucureºti; Tél: 00 40 92 255
265; E-mail: carmenio@hotmail.com
Rador, facteur de démocratisation de la société roumaine
post-communiste.
Les mutations politiques d’après la révolution de
décembre 1989 ont déterminé des changements fondamentaux dans le paysage
médiatique roumain. En février 1990, est crée dans la Société roumaine de
Radiodiffusion le Centre d’Information et de Synthèse, l’ancêtre de
l’agence Rador, née en novembre 1993. C’est la seule agence publique de
monitoring. En dépit de son impact réduit sur le grand public, Rador est
un acteur véritable du champ communicationnel du pays. Par le spécifique
de son activité, Rador a contribué au développement de la culture
démocratique roumaine. En guise d’exemple: elle a présenté plusieurs
points de vue, même les plus défavorables, à l’adresse des responsables du
pays au moment donné. De plus, Rador contribue au dialogue démocratique
entre les facteurs de décision (par exemple dans les campagnes
électorales), un dialogue basé sur l’échange d’idées. Rador représente,
aussi, un promoteur du dialogue interethnique en Roumanie, son activité de
monitoring incluant les plus importantes chaînes et antennes des pays
voisins, par exemple de l' Hongrie et de l'Ukraine. Rador se proposait de
devenir une agence régionale, un facteur important pour le dépassement des
nationalismes extrêmes et d’unité dans une Union Européenne élargie.
Renaud de LA BROSSE (France), Maître de conférences, Université de
Reims Champagne-Ardenne / 57 bis rue Pierre Taittinger, 51096 Reims;
E-mail: renaud.delabrosse@univ-reims.fr
La résistance des médias aux nationalismes et leur apport à la
démocratisation: le cas de la région des Balkans.
L’Europe Centrale
et Orientale post soviétique a connu des voies d’accession différentes
vers des régimes politiques démocratiques d’essence occidentale. La région
des Balkans a sans doute été celle pour laquelle la transition
démocratique, freinée par des nationalismes exacerbés, a été et reste la
plus difficile. Quelques médias, allant à contre-courant des discours
nationalistes dominants, bien souvent haineux, ont pu jouer un rôle
symbolique important dans le réveil de la société civile, dans la
résistance à l’oppression politique et à sa propagande ou dans la
propagation des valeurs inhérentes à la démocratie (promotion du dialogue
et de la pacification des différends notamment). Ce travail de fond, qui
participe d’une éducation à la démocratie, a été combattu par les pouvoirs
nationalistes – ceux-ci n’hésitant pas à employer la censure, les
assassinats, les arrestations, la fermeture des médias trop critiques,
etc. L’analyse des rapports entre médias indépendants et régimes
autoritaires au cours des années 1990 permettra de mesurer leur rôle dans
la transition démocratiques en même temps que les limites objectives de
leurs actions.
Daniela MAGHERU (România), Redactor TV Antena 1 / Str. Transilvaniei,
Nr. 11; Tel: 00.40.93.19.77.79; Fax: 00.40.59.41.88.69
L’impact de la télévision locale dans la formation de la conscience
civique.
A première vue il nous semble que le mass media de l’
Europe de l’Est a été chassé par la destruction du barrage communiste
construit pour la contrainte des libertés. Deux groupes principaux du mass
media se sont formés avec la disparition de ce barrage, partout dans
l’Europe de l’Est: l’un en “opposition” et un autre à l’appui des nouveaux
gouvernements. La perception que les autres institutions sociales ne
puissent pas résoudre les problèmes créés par la transition a beaucoup
frappé le rôle de la presse. Les milieux informatifs de l’Europe de l’Est
sont devenus des moyens de luttes politiques entre les partis politiques
et les hommes politiques, eux-mêmes essayant de clarifier leurs buts et de
gagner le pouvoir, par rapport au rôle du mass media des pays
démocratiques-celui d’offrir des informations et des explications sur des
événements, sujets et gens, nécessaires à un débat publique sur les sujets
quotidiens. Cette mentalité a été articulée plus clairement au cas de la
Roumanie que des autres pays de la région, mais elle est, à des petites
variations, valable pour eux aussi. Il est donc nécessaire que les postes
de télévision locales réussissent à s’éloigner du “centre” d’où ces
influences politiques viennent le plus souvent. Une fois l’indépendance
financière et logistique obtenue, les postes locals de télévision peuvent
se concentrer sur la production de media et sur la pratique des trois
fonctions principaux: la surveillance du contexte événementiel immédiat et
futur, la corrélation des éléments d’une société avec la société comme
tout, et la transmission de l’héritage culturel à la société. Ces trois
fonctions deviennent très importantes pendant les mouvements
socio-politiques,surtout dans les cas extrêmes, par lesquels la région en
discution est passée, en commençant par 1989-90. De plus, la fonction de
contribuer par l’information et par l’image au cas des télévisions, et de
par leur nature à la réconstruction de la société, à la réorganisation de
la culture politique, à la rééducation et à la résocialisation de l’esprit
civique, doit être mentionnée à tout prix.
Stjepan MALOVIÆ (Croaþia), Ph. D. Assistant Professor, Faculty of
Political Science, Zagreb University / Lepušiæeva 6, 10000 Zagreb; Tel:
385 1 46 55 294; Fax: 385 1 46 55 316; E-mail:
stjepan.malovic@zg.hinet.hr
Le rôle du média dans la démocratisation des états post communistes,
basé sur les expériences du Croatie.
Le communisme n’a pas été un
système caractérisé par une liberté média. Meme les états avec un
communisme plus gentil, comme l’ancienne Yougoslavie, aujourd’hui la
Croatie, d’ou je viens, le Grand Parti controlait le média et tout
changement de la politique du Parti était interdit. Les dernières journées
du communisme au début des années ’90 ont été la période d’un
libéralisation immediate, des nouveaux horizons s’ouvraient, et le
journalistes ont commencé à pratiquer un vrai journalisme, ouvert et
libre. Ces jours de bonheur n’ont pas duré beaucoup: les nouveaux
gouvernements démocratiques ont continué la meme pratique regardant le
média. La cruelle guerre a été elle-aussi une des raison pour laquelle la
démocratisation média en Croatie s’est fait aussi lentement. Les 10 années
sous Tudman ont mené à l’apparition des journalsites et d’un média qui
pouvaient servir le parti en charge et son politique nationaliste, mais
aussi des journalistes et d’un média qui s’opposaient à une telle
politique. Pas d’intermédiaire. Il n’existait pas un journalisme
impartiel, honeste et équilibré. Quand la coalition démocrate a gagné les
élections de 1999 une nouvelle ère s’ouvrait. Encore une fois des
espérances naissaient. Aujourd’hui, après presque 2 année de la victoire
des élections, le média se trouve dans une position difficile, les
journalistes sont sous pression, il y a toute sorte des manipulations, et
le public est confus parce-qu’il ne reçoit pas d’informations exactes. Il
y a presque une situation similaire dans la majorité des états post
communistes. Le média est manipulé et il n’y a pas de transition d’une
télévision d’état à l’une publique, les nouveaux chefs essaient de
s’enrichir, en ignorant la liberté du média, il n’y a pas de société
civile, ou de journalisme sérieux. L’investition internationale dans le
journalisme est basée en spécial, sur une politique de profit et n’aide
pas au développement d’un média local. Pourquoi cela? Vraiment, on ne peut
pas développer un média libre, un journalisme impartiel et équilibré basé
sur des faits et qui ne sert de différents centres du pouvoir. Pourqoui
les journalistes ne sont-ils pas capables de pratiquer un journalisme
responsable? Les réponses sont difficiles et elles se trouve dans
l’héritage communiste et dans la transition très lente. Les centres
politiques et pas seulement eux, connaissent à quel point le média est
important et influent. Les partis politiques luttent pour le pouvoir, en
essayant à mentenir la position et à obtenir le plus de bénéfices. Le
média autonome, indépendent et qui s’inquiète ne trouve pas son place ici.
Il apporte des ennuis qui puissent mettre un péril les nouveaux grands
chefs. Le rôle de la télévision est surtout important, parce-que elle est
le plus fort et influent média. La télévision d’état croate n’a pas été
transformée dans une télévision publique qu’après 2 années. Et celle a été
une des promesses durant les élections électorales. La transition de la
télévision serbe se fait elle-aussi très lentement. La meme situation se
rencontre dans les autres pays. La réseau national de télévision a un
intéret vital pour le politiciens, et ils savent à quel point il est
important d’en avoir le contrôle. Une possible sortie est l’éducation.
Celle-ci est un procès à long terme, les résultats viennet après quelques
années, meme décennies, mais il n’y a pas d’autre moyen. Dans les états
post communistes personne n’a une réelle expérience envers la démocratie.
Personne n’a vécu dans une démocratie, n’a appris comment implémenter des
valeurs démocratiques, n’a appris quels sont les droits de l’homme ou
pourquoi le média devrait critiquer…Sans une éducation vers la démocratie,
il serait difficile de développer des valeurs démocratiques et une liberté
du média. Pour cela on a besoin de temps, d’énergie, d’investitions, mais
cela donne de mieux résultats que d’investir des millions d’euro dans des
média libres qui s’écroulent vite.
Valentina MARINESCU (România), Sociolog la Institutul de Sociologie al
Academiei Române / Casa Academiei, Calea 13 Septembrie, Nr.13, Sector 5,
Bucureºti; Tél: 411.85.32; Fax: 411.85.32; E-mail:
marinesc@ns.isar.acad.ro
Evolutions différencieés de l’audience de la presse écrite roumaine en
2001.
Une des plus spectaculaires évolution post-décembriste
enregistrée en Roumanie est celle du domaine du média, où on peut parler
du contour d'une vrai 'industrie culturale' et implicitement, du contour
des comportements sociaux adéquates à des produits peu connus avant 1989:
les messages média. Cet article est interessé dans la délimitation des
"profils différentiels" de différents groupes du public roumain. La
principale demande à laquelle on cherche une réponse par la présente thèse
est: "A quel point le public d'un seul titre de presse est-il differencié
internement et quelles sont les principales axes au long desquelles ces
variations se réalisent?" Méthodologie: 1. L'univers d'échantillon:
population adulte du millieu urbain en Roumanie; 2. Echantillion stratifié
multistadial: la région historique (Moldova, Muntenia, Dobrogea, Oltenia,
le sud-est de Transilvania, le sud du Banat, Bucuresti), type de ville
(..). La stratification proportionnelle en fonction du numéro d'habitants
en chaque catégorie; 3. Des interviews: se basant sur un questionnaire
standardisé - realisés au domicile des sujets. Les profils de l'audience
seront differenciés au long des dimensions suivantes: 1. Les
caractéristiques socio-démographiques; 2. Le profil en fonction du type
''life-style"; 3. Le profil en fonction du comportement de consum média,
en général la presse écrite, internet, radio et télévision; 4. Le profil
en fonction de la lecture des journaux; 5. Des motivations et des
gratifications asociées à la lecture du journal - cas dans lequel
l'analyse a en vue la délimitation du poids de la lecture en fonction des
types suivants des motifs asociés à l'utilisation du média: - motif
d'information; motif de prestige social; apropriation idéologique; 6. Le
rapport à la politique éditoriale du journal - ou l'analyse est intéressée
au rapport des lecteurs aux éléments suivants du 'contenu' du journal: -
l'opinion sur le concept redactionnel -aspect graphique, photos, le
format/mesure du journal; la crédibilité: indépendence politique,
objectivité et sérieux; le profesionnalisme/compétence du corps
redactionnel: contenu des articles, quantité et qualité des
informations.
Cristina MATIUÞÃ (România), Lector Drd., Catedra de ªtiinte Politice,
Universitatea din Oradea / Str. Gen. Magheru, Nr. 21; Tel:
00.40.59.47.99.80
Le libéralisme dans le média roumain après 1989.
La présentation
se propose d’analyser le rôle que les débats sur le libéralisme occupent
dans le média roumain après 1989. Les révolutions de 1989 de l’est de
l’Europe ont été interprétées comme des victoires du libéralisme (de la
société ouverte) sur le socialisme (la société fermée), le libéralisme en
devenant une doctrine et une pratique politique que beaucoup la
revendiquaient. Dans quelle mesure les publications de spécialité ont
contribué à l’éclaircissement de ce concept, de la doctrine libérale
caractérisée par une grande diversité interne et dans quelle mesure les
explications des spécialistes ont été assimilées dans la pratique
politique. L’étiquette de libéral a été adjugée par plusieurs partis
politiques dans la Roumanie d’après 1989, mais dans quelle mesure sont-ils
libéraux, est-elle légitime, cette auto-dénomination? Pas mal de fois les
différences et les discontinuités entre les grands théoriciens du
libéralisme sont plus importantes que les éléments qui les approchent.
Est-ce que la presse roumaine s’est-elle occupée de l’inventaire de ce
type de publications? – sont des questions auxquelles ma présentation
essayera de trouver des réponses.
Aurel PAPARI (România), Rector Universitatea “Andrei ªaguna”,
CONSTANÞA / Adresã: Str. 1907, Nr 25, Constanþa, cod. 8700; Tel: 041 /
662520, 041 / 510500; Fax: 041 / 662520; E-mail: papari@tomrad.ro
Le développement des relations des macedo-roumains vivant dans les
Balkans dans le contexte de l’intégration européenne.
Les aroumains
vivent dans la Péninsule Balkanique depuis 2000 ans, mais ils ne se sont
pas constitués comme état indépendant et ont été souvent minoritaires dans
les états ou ils se trouvent. Malgré une certaine tendance d’intégration
qui a été presque complète, dans le Nord-vest du Balkans, cet peuple a
réussi à maintenir son homogénéité linguistique et culturelle. Cependant
le peuple ne forme pas une communauté dans le sens de groupe organisé et
seulement grâce aux transformations politiques depuis les dernières années
de presque toutes les pays de la zone, beaucoup d’associations locales,
régionales et nationales se sont formées et des contacts internationals se
sont développés. Il est impossible de savoir avec précision comment les
aroumains vivent aujourd’hui dans les pays balkaniques. Dans certains pays
on ne fait pas le compte rendu de ses aroumains et dans d’autres les
chiffres sont contestées. On peut les trouver en Roumanie, Albanie, Grèce,
Macédoine, Bulgarie et leur situation en chaquan de ces pays est
différente. Il faut souligner que les aroumains sont citoyens Albanais,
Grecs, Macédoniens ou Roumains. En vue de toutes ces considérations qui se
lient avec l’histoire des aroumains et avec la situation actuelle dans les
Balkans dans le contexte d’intégration européenne on pense que le
développement des relations parmi les communautés aroumaines est possible
avec de grandes bénéfices aussi pour leur états en appliquant une
politique régionale. Cette politique est destinée à un périmètre formé par
des relations sociales dans un peuple pendant une longue période de temps,
par l’histoire commune et par l’expérience de vie en commun de la région
et elle peut être réalisée par la création d’un espace d’intégration
régionale qui se trouve au carrefour de l’espace politique, l’espace
culturel et économique. Cette coopération qui dépasse les frontières
représente l’étape nécessaire dans le procès d’intégration européenne. La
Fondation Andrei Saguna, ayant comme but final la conservation et le
développement du patrimoine culturel aroumain, a construit ses démarches
de telle manière qu’ils se trouvent à l’incidence de tous les trois
espaces: elle organise depuis huit ans un festival international de
folklore aroumain, en corrélation avec un symposium scientifique (espace
culturel), elle réalise un permanent échange de délégations où se sont
impliqué des officiels, en mettant les fondements de l’association des
villes de la Macédonie, L’Albanie, la Grèce avec des villes similaires de
Dobrogea (espace politique), le développement de relations commerciales
(espace économique). Dans toutes ses activités la Fondation Andrei ªaguna
a bénéficié de l’appui du Gouvernement de la Roumanie, du Ministère des
Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, soulignant tous les
trois espaces. En vue de la nécessité du développement d’un espace destiné
aux débats politiques, la Fondation fondera un institut d’études
aroumaines qui centralisera les études avec ce profil dans tout le monde,
en créant ainsi un centre informationnel puissant sur la problématique
aroumaine.
Victor PAPP, Simona DRIMBÃU, Robert LUKACS, Mircea STROE (România),
Studenþi în ªtiinþe Politice, Universitatea din Oradea / Str. Gen.
Magheru, Nr. 21; Tel: 00.40.59.47.99.80
Le média parallèle.
Dans une société communicationnelle le média
joue un rôle important dans la socialisation de l'individu. Cette
interface entre la société et l'individu, le média est devenu une
necessité pour l'homme moderne. La participation directe est remplacée de
plus en plus par une participation médiée: les gens découvrent ce qui se
passe autour d'eux et dans leur communauté par l'intermède du média. C'est
pour cela que dès nos jours le média occupe une place importante dans le
cadre des relations inter-ethniques. Cette thèse a l'intention de
présenter la modalité dont la vie de la communauté hongroise se reflète
dans le média roumain et aussi, la modalité dont le média hongrois,
strictement du département de Bihor, reflète la vie de la communauté
roumaine. Principalement on va se concentrer sur le signal social émis par
le média local. Notre hypothèse est qu'il existe un parallélisme entre les
deux modalités de présenter la vie de deux communautés par les deux
catégories de média. D’où le titre de notre présentation. L'investigation
empirique aura en vue les principales institutions médiatiques locales,
radio, TV et presse écrite d'août jusqu'à octobre 2001. La présentation de
ce parallélisme à travers le récit objectif des vies de deux communautés a
un effet direct sur la sudure et l'amélioration des relations des
deux.
Marian PETCU (România), Dr. Facultatea de ªtiinþele Comunicãrii,
Academia Naþionalã de Informaþii / Soseaua Odai, Nr. 20, Sector 1,
Bucureºti; Tel: 00.40.1.410.65.50, int. 1178; 00.40.1.781.39.85; Fax:
00.40. 1. 310.47.50
Le commencement de la publicité en Roumanie. Court
historique.
D’habitude les chercheurs de l'histoire de la presse
ignorent "l'ingrédient" qui explique, dans une grande mesure, le succès
global ou local du média, dans une époque ou autre: la publicité. Cette
thèse désire emplir un espace vide en ce qui concerne l'informatisation
professionnelle sur l'apparition de la publicité comme profession et son
rôle dans l'évolution du média en Roumanie. On suit d'une manière
chronologique les plus importants moments publicitaires, dès 1875 et
jusqu'à nos jours.
Marian PETCU (România)
La récomposition de la territorialité du média en
Roumanie.
L'explosion d'information de l’année 1989 est un sujet
trop vaste pour une recherche scientifique. C'est pourquoi on doit créer
un cadre à ce phénomène pas encore rencontré dans l'histoire du peuple
roumain. On suit l'évolution de la presse écrite (numéro des articles, le
lieu d'apparition, des types, etc), spécialement le rapport central-local,
l'évolution de la radio et du TV, la concentration média dans notre pays,
l'apparition des réseaux média et beaucoup d'autres choses.
Lia POP, Cristina MATIUÞÃ, Ioana ALBU (România); Lia Pop – profesor de
Politologie, ªefa Catedrei de ªtiinþe Politice; Ioana Albu – Drd. ªtiinþe
Politice, Universitatea Oradea / Str. Gen. Magheru, Nr. 21; Tel:
00.40.59.47.99.80
L'intégration européenne dans le média roumain.
Notre
présentation a l'intention d'analyser la modalité (et la mesure) dont la
presse roumaine discute les problèmes liés au futur et au procès
d'élargissement de l'Union Européenne, les conditions et les coûts
demandés par le procès d'intégration de la Roumanie. On veut rechercher
l'importance donnée par la presse roumaine à ces problèmes, en étudiant
quelques-uns des journaux nationaux et locaux les plus connus. On
s'intéresse combien de l'information concernant l'intégration arrive au
citoyen, qui sont les lecteurs de presse et combien d'entre eux lisent des
articles sur l'intégration européenne. On a aussi fait un sondage parmi
les employés des journaux locaux, en essayant d'observer comment ils
comprennent le principe subsidiaire. Notre procès de monitoring commence
en décembre 2000, car on considère que le summit de Nice marque un moment
important pour les pays candidats, l'Union en prenant la décision de
négocier avec tous les pays, n'importe quel soit leur statut. La
signification de ce signal est que pour une construction européenne de
durée on a besoin de l'entraînement de tous les pays, incluant les pays
candidats, et que le procès d'intégration européenne dépend exclusivement
des efforts nationaux et de la preuve non seulement du désir, mais aussi
de la capacité d'intégration. Qu'elles sont les conditions d'intégration?
Est-elle, l'intégration, importante pour la Roumanie? Présent-elle aussi
des désavantages? Comment se présente la future Europe (fédération,
confédération, une Europe des nations, des régions)? L'état, devrait-il
renoncer à beaucoup de ses compétences? Celles-ci sont des questions et
des provocations auxquelles on doit trouver une réponse. Et le média doit
nous aider.
Elena POSTICA (Moldova), Muzeul de Istorie Naþionalã al Republicii
Moldova / 22 Alecu Russo, Ap. 106, Chiºinãu MD 2044; Tel / Fax: + (373 2)
344055; E-mail: iupostica@yahoo.com
La guerre informationelle contre la République de Moldavie. Le cas de
Transnistria.
La république de Moldavie a été probablement le seul
cas dans l'Europe contemporaine quand le movement de la libération
nationale a été causé par le problème de l'identité linquistique. La lutte
des roumains de Moldavie pour leur liberté, leur désir normal pour la
renaissance de la langue, de la culture et de leurs traditions nationales
a été accueilli avec hostilité par les forces réactionnaires et
proimperiales. Sous le prétexte "pour la défence des droits de la
population russe de Moldavie", le centre imperial a stimulé le séparatisme
transnistrien, en créant ainsi dans l'est des districts de Moldavie la
sous-nommé "République de Moldavie Transnistrienne". Les confrontations
linguistiques entre la République de Moldavie ont evolué dans un conflict
de nature politique, qui, l'été de 1992 a fini dans une guerre fratricide.
Le conflict armé de Nistru a été doublé par une vraie guerre de
(des)informatisation, lancée par les séparatistes transnistriens et par
les forces proimperiales de Moscou. Engagé fortement de manière politique,
le média a convaincu l'opinion publique de Russie que la Transnistrie est
l'"ancienne terre russe" qui est devenue la victime de l'agression de la
part des "pro nationalistes roumains" de la République de Moldavie. La
voix des quelques journalistes de bonne intention de Russie et d'Ucraine,
qui ont essayé d'écrire la vérité sur les événements de Moldavie n'a
pourtant eu aucun écho dans la multitude des nouvelles unilaterales des
pro séparatistes. La victime de cette guerre de désinformation a été
premièrement l'opinion publique de Russie et de Transnistrie. Elle ne
s’est pas rendue compte qu'elle a été attirée dans "la sainte guerre" pour
défendre les "frontières du sud de la Russie". Les conséquences de la
guerre sont encore ressenties aujourd'hui. Il est nécessaire qu'on
rétablit l'espace informationnel normal, pour dépasser les suspicions, la
faute et la haine mutuale entre les deux côtes de la rivière Dnister. Le
média, volontièrement ou non, a instigué le conflict et c'est lui qui doit
faire le premier pas pour établir la paix et l'entente sur la terre de la
Moldavie.
George PRUTEANU (România), Profesor de ªtiinþele Comunicãrii,
Universitatea Andrei ªaguna / Str. 1907, Nr. 25, 8700 - Constanþa; Tel:
041 / 662520, 041 / 510500; Fax: 041 / 662520; E-mail:
univsaguna@tomrad.ro
Nationalisme et langage.
Notre présentation se propose d’offrir
dès le début une définition sévère du terme principal utilisé dans les
débats autour du ‘nationalisme’. La conception que nous considérons comme
fondament de notre présentation est qu’il n’existe rien de
péjoratif/mal/coupable dans le concept de ‘nationalisme’. Comme dans le
cas d’autres concepts essentiels des doctrines politiques (libéralisme,
socialisme), à travers des ‘charges’ inadéquates on peut provoquer le
glissement vers le negatif. Tout comme le libéralisme (moteur de la
société capitaliste) peut devenir ‘libéralisme sauvage’, comme le
socialisme (dominant dans les plupart des pays civilisés de l’Europe) peut
devenir national-socialisme (nazisme) ou ‘socialisme multilaterallement
developpé’, national-communisme (ceausisme) - le nationalisme, lui aussi,
dans des mains malveillants peut prendre des aspects grotesques ou
exagérés. Dans une thèse récente (Doctrines politiques - concepts
universels et réalités roumaines, 1998), rédigée sous le patronat des
institutions et des personalités qu’on peut pas soupconer de populisme ou
nationalisme (La Fondation SOROS, Fondation pour le développement de la
société civile), Alina Mugiu Pippidi affirme sans équivoque: ‘un élément
qu’on peut éliminer du début est l’essai de définir le nationalisme de
manière que ceci soit un phénomène ‘positif’ ou ‘négatif’, le débat sur le
nationalisme ‘bon’ ou ‘mal’ doit être réduit à un débat plus simple sur le
nationalisme ‘adéquat’ ou ‘inadéquat (…) Le nationalisme n’est ni bon, ni
mal, comme tous les phénomènes inévitables (…) le nationalisme démocrate,
en tout cas n’est pas de facture totalitaire ou chauvin’.(p. 112, 113,
117). Et pourtant, une tendance manifestée et avec récurrence est celle de
‘démonisation’ du nationalisme. Le subterfuge auquel on recourt est
l’identification avec les manifestations marginalo-extremistes ou
xénophobo-chauvines. I.2. Dans notre vision, le nationalisme sérieusement
conçu n’est pas, hic et nunc, seulement honorable, mais aussi nécessaire.
Dans un monde qui supporte, avec des convulsions plus ou mois fortes, les
conséquences non toujours désirables de la globalisation, le nationalisme
apporte le nécessaire contrepoint. Le nationalisme est le facteur
d’équilibre dialectique de la globalisation. Tout comme dans une société
démocratique, le pouvoir ne peut pas être conçu sans opposition,
simétriquement, dans le monde, la thèse de la globalisation a besoin de
l’antithèse nationaliste. Face à la vague portante d’homogénisation, le
nationalisme ne fait que proclamer le droit fondamental à la différence
spécifique. Plus les frontières seront spiritualisées, plus les nations
sentiront le besoin de se définir d’une manière plus prononcée. II. Dans
la part médiane de notre présentation, on va s’occuper de quelques
facettes du phénomène que, pour ainsi dire, on va nommer: la phraséologie
du nationalisme débauche. Il s’agit de la ‘lyricisation’ ou de la
‘pathétisation’ frauduleuse ou, en tout cas, douteuse des termes comme
pays, peuple, patrie (que certains, pour parraître plus ‘vibrants’,
écrivent avec des majuscules et grasses: Pays). C’est une manifestation
exagerée, une manière de crier ses sentiments, c’est comme si on pendait
du balcon de notre appartement des bannères sur lesquelles on écrirait
qu’on aime notre mère. De même facture, mais de la côte opposante, se
trouve la terminologie vulgaire-aggressive en ce qui concerne les
étrangers : ‘jidan’ (Juif), ‘bozgor’(Hongrois), ‘cioroi’ (Gitan) etc.
Entre l’accueil naif et snobe de tout ce qui est étranger (par example,
les nouvelles ‘fêtes’ de type Valentine’s Day) et l’hostilité grossière en
ce qui concerne ce que n’est pas autohtone, le nationalisme sage cultive
ce que est viable et fertile dans le fond national et étale envers
l’étranger une méfiance élégante et diplomatique, une prudence pleine de
respect. III. Dans la troisième partie de notre présentation on étale les
efforts qu’on a mis dans la promotion d’une ‘loi de protection juridique
de la langue roumaine’, dans le sens d’une obligation de traduir en
roumain n’importe quelle écriture d’intérêt public (formulaires, annonces
publicitaires, affiches, prospects, instructions techniques). La
justification se trouve justement dans l’énumerations des raisons du
projet législatif. En tenant compte de la prolifération remarquable, après
décembre 1989, dans des lieux publiques et dans le média des inscriptions
et des énoncés (affiches, des enseignes de commerce, noms de magazins,
locaux ou des produits commerciaux, des annonces publicitaires, des
messages télephoniques etc) dans des langues étrangères, en tenant compte
que la majorité de la population ne connaît pas les langues étrangères
respectives, fait qui provoque chez certaines personnes un état de
discomfort intellectuel et d’irritation, en arrivant jusqu’au sentiment de
se sentir étranger dans son propre pays, en tenant compte du devoir sacré
de respecter et cultiver cet élément nucléaire de notre être spirituel,
qui est la langue roumaine, on initie le présent projet de loi.
Zbigniew RYKIEL (Poland), Profesor of human geography; The Casimir the
Great Academy at Bidgoszcz / E-mail (private): krykiel@poczta.onet.pl ,
Iwona JAZDZEWSKA (Poland), Dr. £ódz University
Des changements du rôle et de l’extension média en Pologne dans le
procès des transformations de système.
Le média a été une partie
importante sur le “front idéologique” des anciens états communistes. Au
lieu d’être un moyen de communication dans la société, il a servi de
barrage pour les informations de l’extérieur, son but étant celui de ne
pas les laisser pénétrer au-délà des “rideaux de fer”. Les journaux, les
chaînes TV et radio étaient non seulement la propriété de l’état, mais
aussi dans les mains du parti. Au niveau national et au niveau régional
aussi, les journaux etaient divisés en deux groupes principaux: (1) des
représentants des Comités Centraux ou Régionaux du Parti et (2) des
journaux ainsi-dites “indépendents” qui représentaient aussi la ligne
politique du Parti. Il n’y avaient que quelques journaux locaux et pas mal
de fois ils représentaient les grands complexes industriaux des banlieux
des villes. Le territoire national a été relativement isollé des nouvelles
de l’extérieur, dans le sens qu’on n’en importait qu’une petite quantité
pour la diffuser au public. Il serait intéressant de signaler le fait que
les points de vue étrangers opposés aux opinions politiques du Parti
étaient interprétés officiellement comme des “agressions idéologiques”;
cela a impliqué l’application du dicton cuius regio, eius religio rule. Le
but de cette présentation est d’indiquer la manière dans laquelle la
mutation politique de 1989 a engendré une expansion quantitative et une
propagation spatiale du média, en incluant les journaux nationaux, locaux
et régionaux. On analysera aussi l’expansion des chaînes privées TV et
radio en ce qui concerne les innovations dans le procès de diffussion.
Cela sera discuté dans le langage des nouveaux phénomènes économiques,
comme par exemple les changements économiques et sociales.
Lavinia STAN (Canada), PhD, Department of Political Science, Dalhousie
University / Arts and Administration Bldg, Room 354; HALIFAX, NS; Phone:
(902) 494-6608; E-mail: lstan@stfx.ca, lstan@is.dal.ca
Hais ton voisin: Chauvinisme dans l’ère post-communiste.
En fin
de 2000, le parti “La Grande Roumanie” est devenu le plus important parti
opposant dans le Parlement roumain, lorsque son leader charismatique et
virulent anti-hongrois et anti-sémite Corneliu Vadim Tudor a gagné le
premier tour des élections présidentielles. Tudor n’a pas gagné en fin la
présidence, mais cela, seulement parce que des milliers de pro-démocrates
et d’électeurs pro-réformés ont décidé de soutenir Ion Iliescu, un
ex-officiel leader communiste, connu pour son entente envers la démocratie
de type occidental et envers l’économie capitale. Comme leader de
l’opposition, Tudor a continué d’exercer une influence considérable dans
la vie politique roumaine. Cette thèse examine les écrits de Tudor et
d’autres membres importants du Parti ‘La Grande Roumanie’, reflétés dans
«La Grande Roumanie» le journal officiel du parti. La thèse montre ensuite
la promotion par l’intermède de ces écrits, des images chauvinistes
d’«eux» (les membres des minorités réligieuses et ethniques du pays, des
états occidentaux et les institutions financières internationales) en
opposition avec «nous» (les vrais roumains patriotes).
Dr. Florin STRETEANU (România), Maître de conférences, Faculte de
droit, Université “Babeº-Bolyai” Cluj-Napoca / 79/A, rue S. Albini, 3400
Cluj-Napoca; Téléphone: (40) 94.26.86.08; Fax: (40) 64.19.55.04; E-mail:
sflorin@law.ubbcluj.ro
Le rôle du média dans une société démocratique selon la jurisprudence
de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
Selon la Cour, la
liberté d’expression constitue l’un des fondements essentiels d’une
société démocratique. Cette liberté vaut non seulement pour les
informations ou les idées accueillies avec faveur ou considérées comme
inoffensives mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent.
La jurisprudence a statué de façon constante que ces principes revêtent
une importance particulière pour la presse, qui doit jouer son rôle de
«chien de garde» de la démocratie. La liberté de la presse n’est pas
incompatible avec certaines restrictions ou conditions mais celles-ci sont
scrupuleusement examinées par la Cour, compte tenu du fait que
l’information est un bien périssable et qu’un retard de la publication,
même pour une brève période, risque de la priver de toute valeur et de
tout intérêt. En même temps, le droit à une information pluraliste est un
aspect essentiel de la liberté d’expression car il vise aussi le droit du
citoyen de capter plusieurs messages, de choisir entre eux et de former
ainsi son propre jugement. Ce principe vaut d’autant plus quand il s’agit
des informations ou des débats sur des questions d’intérêt général. De
plus, la Cour s’est montrée très vigilante à l’égard des décisions de
condamnation prononcées à l’encontre des journalistes. Dans ces cas les
Etats doivent garder un juste équilibre entre l’intérêt de protéger les
droits et la réputation d’autrui et le droit du journaliste de contribuer
à la discussion publique sur des questions qui intéressent la
collectivité. Le libre jeu du débat politique se trouve au cœur même de la
notion de société démocratique et pourtant, les limites de la critique
admissible sont plus larges à l’égard d’un homme politique que d’un simple
particulier. De plus, ces limites sont encore plus larges à l’égard du
gouvernement que d’un homme politique. En ce qui concerne l’exceptio
veritatis la Cour considère qu’il faut distinguer avec soin entre faits et
jugements de valeur. Si la matérialité des premiers peut se prouver, les
secondes ne se prêtent pas à une démonstration de leur exactitude. Dans la
mesure où une législation nationale impose aux journalistes l’obligation
de prouver la vérité des jugements de valeur, cette condition porte
atteinte à la liberté d’opinion elle-même, élément fondamental du droit
garanti par l’art. 10 de la Convention. Enfin, l’art.10 de la Convention
protège en principe les journalistes contre la contrainte ou l’ordre de
révéler leurs sources car l’absence d’une telle protection pourrait
dissuader les sources journalistiques d’aider la presse à informer le
public sur des questions d’intérêt général.
Dr. Serguei TARKHOV (Russia), Research to Institute of Geography,
Russian Academy of Sciences / Staromonetnyi per 29, Moscow 109 017; Tel:
(095) 142-09-30; E-mail: tram-tarkhov@mtu-net.ru
La différenciation régionale dans le développement récent du média en
Russie.
Le colapse du système dans l'ancien URSS a mené à une
de-idéologisation de tout média dans le territoire post-soviétique. Le
numéro des copies des journaux et des revues (l'abonnement était
obligatoire presque pour chaque citoyen avant 1991) en Russie a été réduit
entre 1990 et 1995 de 268, 6 à 43, 9 milions. Une autre raison de cette
réduction a été l'augmentation des prix de l'abonnement. Chaque centre
provincial avant 1990 a eu seulement 2 journaux – spécialement pour les
jeunes communistes. Chaque ville avait un journal local avec 3-4 éditions
par semaine. Quelques grandes usines et des fabriques avaient leur journal
au tirage réduit -1-2 éditions par semaine( les sous nommés
'mnogotirazhka' des journaux aux multi-copies) avec un nombre réduit des
copies (pas plus que 1000 ou 2000). L'influence principale dans le média
régional imprimé était detenue par les journaux centraux comme: 'Pradva"
("La vérité" , le journal principal du parti communiste), "Izvestiya"
("Les Nouvelles", le journal principal du parlement et du gouvernement),
"Komsomol skaya Pradva" ("La vérité de la jeunesse communiste" le journal
principal de l'organisation des jeunes communistes) et "Trud" ("Labeur"-
le journal principal des sindicats). Alors, la démocratisation de la vie
sociale en 1990 a mené à une augmentation des diversités du média imprimé.
Le procès de la re-centralisation commence de nouveau en 2000-2001. Les
transmissions TV ont été dans l'ancien URSS sur un système
super-centralisé, pareil au système média imprimé. Une seule chaîne était
diffusée partout, en usant un système satellite. Chaque centre provincial
avait un poste local TV qui était diffusé au public pendant des heures
limitées. Moscou et St-Petersburg (l'ancien Leningrad) tenaient
l'exclusivité et elles avaient 2-4 chaînes de plus. Après la chûte du
système communiste le système de transmission TV a changé rapidement. La
nouvelle chaîne d'état RTR -chaîne 2- est fondée en 1990-91 et elle est
devenue la chaîne officielle. L'ancienne chaîne officielle - chaîne 1 a
été privatisée et a changé le nom en ORT. La chaîne indépendante NTV –
chaîne 4 a été fondée en 1993-94 et a été diffusée dans l'entière Russie
jusqu'en avril 2001 quand sa direction s'est disolvée et a perdu le haut
niveau de réputation, après les fortes pressions de la part du
guvernement. Les companies régionales TV sont apparues en 1991-1992 très
rapidement et en grand nombre. Il y a une compétition accerbe entre elles
pour l'influence sur la population locale. Ces compagnies dépendent des
autorités locales et les groupes locaux informels. Les transmissions TV en
Russie ont une distribution très inégale. Si, les grandes villes comme
Moscou et St-Petersburg ont 6-9 chaînes (inclus TV cable), les centres
provinciaux ont seulement 2-3 chaînes centraux et leurs chaînes propres.
Seul 16% de toute la population de Russie ont accès aux 4 chaînes, 67%
-aux 3 chaînes, et 29% aux 2 chaînes. 3% de la population n'ont aucun
accès et n'ont pas d'appareil TV.
Timea TÃTAR (Hungary), Eötvös Lorand University, Budapest / 1037
Budapest, 35 Kunigunda Street; Tel: 00. 36-20-33.69.660; E-mail:
tatar_timea@freemail.hu
La reflexion de la loi du “statut des Hongrois” dans la presse roumaine
et hongroise.
L’étude présentée a une thèse d’intéret énorme dans
cette période, notamment la loi qui est connue comme “la loi du statut des
Hongrois”. Cette loi inclut toutes les personnes d’ethnie hongroise du
basin de Carpates. En ce qui concerne la Roumanie, le numéro des personnes
d’ethnie hongroise se réduit à aproximativement 7% de la population (voir
le recensé de 1992). L’étude se résume à la formation d’une image générale
sur la presse hongroise, d’une part, et de celle roumaine d’autre part,
regardant la présentation de la loi mentionnée. Dans le cas de l’Hongrie
on a pris en considération les quotidiens nationaux: “Nepszabadsag”,
“Magyar Nemzet” et “Magyar Hirlap”, mais aussi les hebdomadaires
nationaux: “HVG” et “Figyelo”. De la presse roumaine on a pris comme base
d’étude les jounaux: “Adevãrul”, “Jurnalul Naþional” et “România Liberã”.
Par la présentation de la loi et aussi des variantes et des modifications
apparues dans le média des deux pays, nous nous proposons d’analyser:
l’objectivité dans la transmission de l’information, la communication
correcte des faits et l’information prompte sur le sujet.
Marina THORBORG (Sweden), Dr. doc. Assoc. Prof. economic history,
Soedertoern Hoegskola, Stockholm, E-mail: marina.thorborg@sh.se
Média, corruption et transparence.
Le rôle du média dans une
démocratie en contraste avec les sociétés communistes. La manière dont
notre culture occidentale comprend la transparence dans la vie publique et
dans la culture démocratique vue dans une perspective globale, avec
référence particulière à Scandinavie, l’est de l’Europe et aux démocraties
en cours de développement d’Asie d’Est et à Singapore, comme un exemple
non-corrompu mais aussi un non-démocratique. Les dividends du
développement dans des sociétés plus ouvertes et le rôle du média de
devenir le tiers pouvoir. Une discussion comment le fardeau de la
corruption dans la société est distribué et comment il affecte la société
à long et à court terme. On va donner des références spéciales sur la
Roumanie et les états baltes. Il y sera incluse aussi une discussion sur
l’entente culturelle de la corruption, et un index sur la
transparence.
Ada Mirela TOMESCU (România), Conferenþiar Dr., Facultatea de ªtiinte
Economice, Universitatea din Oradea, Str. Armatei Române, Nr. 5; Tel:
00.40.59.43.28.30 / Int. 247; Fax: 00.40.59.47.63.80; E-mail:
adat@idd.uoradea.ro
Le rôle du média dans la formation d’oppinion publique et la gestion
des conflits.
Le conflit est omniprésent dans la société humaine.
Les individus ou les groupes humains s’impliquent dans des conflits dûs à
ses intérêts et valeurs qui entrent dans une permanente compétition.
L’influence du média dans un débat public est évidente. Le média peut
jouer le rôle de médiateur pendant les débats qui naissent au coeur de
l’opinion publique. L’idée centrale du procès du médiation est celle
d’”information consentie”. Le moment que les participants à un débat
comprennent la nature et les répercussions (bonnes ou pas bonnes) d’un
procès de médiation, en consentant à y participer, virtuellement, la
médiation est un procès applicable et à grandes chances de réussite. Parmi
les vertus du média indépenden, l’une doit être l’information de l’opinion
publique d’une manière correcte, impartielle, claire. Il a la
responsabilité de servir la communauté démocratique. Les soit-disants
exponents “indépendents” du média peuvent jouer le rôle de médiateurs dans
tels débats. Premièrement en assumant le rôle de faciliteur de la
communication, puis de cataliseur, d’éducateur et en fin celui de
clarifier les faits.
Doina ÞIBU (România), PR Manager University of Oradea / Armatei Romane
Str. 5; Tel: 00.40.94. 525581; E-mail: dtibu@univ.uoradea.ro
Corporations/organizations et le média: comment transmettre notre
message au monde.
Je m'appelle Doina Tibu et je suis PR Manager a
l'Université d'Oradea, lieu ou l'échange d'information met de la lumière
dans des problèmes avant inconnus ou vaguement connus par beaucoup de
gens. Comment est-ce que je communique mon message? La réponse à cette
question a affaire seulement avec les opportunités offertes par un médium.
Et cette question est l' une des plusieurs de ce type: "Qu'est-ce que je
veux partager avec le client par l'intermède de ce médium; qui est de
l'autre côté? Et celles-ci sont seulement des parts d'un bon plan média
pour n'importe quelle campagne média, soit elle petite ou grande, ou
limitée aux circulaires locales ou aux réseaux nationaux de télévision.
Une bonne campagne média ne se résume pas toujours à beaucoup d'argent et
d'énergie. Il s'agit plutôt de transmettre le message aux clients et aux
groupes intéressés, par une communication efficiente via média. Il s'agit
de quel type de média je choisis. Il est ainsi important de savoir comment
fonctionnent les différents médias. D'habitude je fais un plan média pour
acccomplir des buts définis dans un plan PR. Et pour un abord systématique
du PR, le travail promotionnel, la recherche, l'analyse et les buts bien
contourés sont essentiels dans le projet de la stratégie de
l'organisation. Les Relations Publiques visent, ainsi, ce qu'on pourrait
nommer: la stratégie communicationnelle. Stratégique, parce-qu'elle a
affaire continuellement aux politiques bien contourées. Et elle inclut
tous les niveaux de communication: entre une organisation et le pulic avec
lequel elle travaille, entre l'organisation et la société, à l'intérieur
d'une organisation, et entre des organisations. Ce que je dois faire est
d' organiser cette communication. Je pourrais appeller les Relations
Publiques l’organisation de la communication d’une organisation. Cela doit
se faire dans une manière structurée et planifiée. L’organisation de la
communication d’une organisation. Cela doit trouver sa source dans la
politique de l’organisation et être en corrélation avec la stratégie
managériale. Cela a besoin d’énergie et les efforts dépendent de la
coopération de chacun de l’organisation. PR existe pour qu’une
organisation apprenne à se comporter, c’est de ceci que la communication
avec le public dépend. Je comprends par cela qu’une bonne relation entre
tous les groupes est importante pour une compagnie. Comment se forme
l’image? Premièrement par l’expérience plus que par information ou
promotion. Se comporter premièrement. Une organisation est jugée d’après
son comportement et d’après la manière dont le président, les managers,
les employés et les membres se conduisent. C’est pour cela que PR est
considerée une fonction managériale de caractère continu et planifié, à
travers laquelle les compagnies cherchent à gagner la sympathie, la
compréhension et le soutien de ceux avec qui elles collaborent. Je vais
présenter mon expérience basée sur des problèmes de quatre domaines:
Services Publiques/ Administration Publique, Compagnies Privées,
Compaignes Electorales et Universitaires.
Gordana VILOVIÆ (Croaþia), M.S., The Freedom Forum News Library,
Faculty of Political Science, Zagreb University / Lepušiæeva 6, Zagreb;
Tel: 385 1 46 55 494; Fax: 385 1 46 55 494; E-mail:
freedom-forum@zg.tel.hr
La Croatie: sensationalsime et/ou “Journalism à investigation rapide”
Mode dans les pays de transition de sud-est de l’Europe.
Le système
multiparti, la démocratie et le écroulement des anciens régimes
socialistes, a apporté une sorte de libéralisation pour la majorité des
moyen médias; tant écrits qu’ électroniques. D’une part un média écrit,
privé et indépendent a commencé à augmenter son tirage, conquérant le
marché, mais en meme temps il y a un média électronique puissant, presque
dans tous les pays en transition, qui se trouve dans les mains des partis
au pouvoir, partis qui emploient le terme “chaines TV et radio publiques’
pour la télévision d’état. Le sujet de cette thèse est le média
indépendent, privé et écrit, qui s’est nait avec les changements
démocratiques et a survécu dans la dernière décennie, ignorant la guerre,
les conflits ethniques, la durité économique ou la corruption. Celle-ci
existent encore. Bien sur les gens pauvres ne croient pas tout ce qu’ils
trouvent dans tels journaux, mais ils les achètent tout de meme.
Maintenant, imprimés sur du papier plus qualitatif, en couleurs, encadrés
par des designs modernes. Toute fois la formule de succès est la meme:
usons de toutes les ressources pour vendre le plus grand nombre de copies
possible. En luttant pour des lecteurs, avec une motivation de survivre
sur le marché, dans chaque nouvelle édition, les éditeurs – des
hebdomadaires ‘nationaux’ ou ‘globaux’ mais aussi des cotidiens – ont
implémenté nouvelles-vieilles règles dans la présentation de la réalité.
De telles règles qui sont très loin des standards professionnels d’un
journalisme décent avec des normes et codes ethiques, ignorent la dignité
humaine, loin de présenter des faits – et finalement, loin de la vérité.
L’emploi de longues titres (par exemple, meme 29 mots), le ‘journalisme à
investigation rapide’, avec des faits pas confirmés, avec une fabrique de
contes et d’articles qui n’ont rien en commun avec leurs titres, est un
produit de la nouvelle démocratie en Croatie. Il ne s’identifie pas encore
avec le journalisme ‘jaune’ américain ou les journaux de scandal
britanniques, déjà connus dans les pays développés. Combien de temps ce
type de journalisme va durer? Pourquoi semble-t-il impossible de faire un
journal avec une pratique professionnelle crédible? Qui est responsable de
cette mode négative? Les journalistes, eux-memes, ou la nature des temps
de transitions ou les états civiques manquent?
Jan WENDT (Poland), Professor, Department of Political Geography,
University of Gdansk / Al. Marszalka Pilsudskiego 46; 81-378 GDYNIA; Tel:
(4858) 621.70.28. ex.32; E-mail: jwendt@oprogramowanie.pl
Le média et le problème de la vie publique et de la culture
démocratique en Pologne.
Après 1990, tout a probablement changé le
média et la vie politique en Pologne. Beaucoup de revues nouvelles, de
radios et de programmes T.V ont ete initiées. L'écartement de la censure a
mené à la publication des plusieurs articles, programmes et services de
radiotélévision controversées. La politique guvernamentale du média a
changé elle-aussi. Plusieurs systèmes d'information ont été fondés. Quand
même, après 3-5 années, après 5 guvernements en Pologne, 2
présidentielles, 3 élections parlamentaires, le rôle du média indépendente
a changé de nouveau. Chaque nouvelle élite politique, après
l'établissement de leur gouvernance, a commencé à subordonner de
différents types de média à leurs buts politiques. L'entier procès a
commencé après l'installation du "Conseil D'état de la Radio et
Télévision". Les membres de ce conseil sont choisis par le président, le
Parlement Polonais, Sejm et le Sénat, fait qui a engendré que toutes les
décisions soient strictement politiques. Le pas suivant dans le procès du
control média par l'élite politique a été fait dans le procès de donner
une concession à la radio et aux programmes TV de différents postes. Le
même problème se rencontre au niveau local. On peut voir comme l'élite de
la politique locale n'accorde aucune attention aux problèmes montrés par
le média. Il n' y a pas de responsabilités politiques pour aucun acte,
même si cela est montré par le média et normalement il devrait être puni
par la loi polonaise. Les dernières 5 années, on a pu voir sur la scène
polonaise, grâce au média, beaucoup de problèmes (e.g. les problèmes de la
corruption), mais il n'y a aucune connection entre l'influence du média et
la vie politique en Pologne.
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